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Regarder des amis ivres tout en s'amusant une nuit hebdomadaire peut être une source de comédie ou même vous donner des sueurs froides. Une personne ivre agit parfois de manière très directe, peut parfois faire une crise de colère et agir de manière imprudente. Mais, pour certaines personnes, elles peuvent boire des bouteilles d'alcool tout en continuant à fonctionner correctement comme des humains normaux. Pourquoi certaines personnes s'enivrent-elles plus facilement, alors que d'autres ne semblent pas être affectées par l'alcool, même s'ils n'ont pris qu'un seul verre tous les deux ? Tout d'abord, il est important de définir ce qu'est exactement la tolérance à l'alcool.

Qu'est-ce que la tolérance à l'alcool ?

La tolérance à l'alcool est la résistance du corps à l'alcool qui augmente avec le temps, où un alcoolique devra consommer plus d'alcool pour obtenir l'effet enivrant souhaité. La tolérance à l'alcool résultant d'une consommation prolongée ou excessive d'alcool peut conduire à deux possibilités.

Premièrement, un gros buveur peut rapidement se remettre des effets enivrants de l'alcool en raison de la performance du foie qui accélère le processus d'évacuation de l'alcool du corps. Deuxièmement, un gros buveur chronique peut ne présenter qu'un ou deux symptômes de gueule de bois même à des concentrations d'alcool dans le sang très élevées, car son corps est déjà immunisé contre les effets de l'alcool (qui chez les gens ordinaires peut être invalidant voire mortel).

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Étant donné que le buveur ne subit pas de diminution spectaculaire de son comportement à la suite de la consommation d'alcool, la tolérance de son corps peut faciliter une augmentation de la consommation d'alcool qui s'intensifie davantage. Cependant, il convient de noter que bien que la sensibilité d'une personne aux effets de l'alcool puisse diminuer, le niveau de concentration d'alcool dans son sang augmentera toujours.

Qu'est-ce qui rend la tolérance à l'alcool des gens différente ?

De nombreux facteurs influent sur le taux d'absorption d'alcool d'une personne. Ces facteurs peuvent réduire ou augmenter le taux d'absorption naturel de l'alcool et de chaque individu. Si vous comprenez cela, vous pouvez l'utiliser comme une méthode efficace pour ralentir les effets de l'alcool sur le corps et le cerveau.

1. Poids

Le taux d'alcoolémie (TA) est le rapport entre la teneur totale en alcool dans le système corporel et le volume total de sang. Puisque le sang est essentiellement de l'eau, le taux d'alcoolémie d'une personne est affecté par son pourcentage de graisse corporelle ; plus le pourcentage de graisse corporelle est élevé, plus la teneur en eau du corps est faible et plus le taux d'alcoolémie est élevé.

Pour les personnes de même poids, même de même sexe, les individus ayant un pourcentage de graisse corporelle plus faible (plus musclé, par exemple) auront toujours un taux d'alcoolémie inférieur à ceux ayant un pourcentage de graisse corporelle plus élevé. Il en va de même pour les personnes plus grandes et plus lourdes - plus une personne est lourde, plus le pourcentage d'eau dans le corps est élevé pour équilibrer la même teneur en alcool. Bref, plus le chiffre sur la balance est léger, plus votre taux d'alcoolémie est élevé et plus il sera facile de s'enivrer.

2. Sexe

La plupart des recommandations d'alcool sont basées sur un homme adulte standard pesant 70 kilogrammes. En règle générale, boire trois canettes de bière de 350 ml en moins d'une heure peut rendre l'homme moyen ivre (le taux d'alcoolémie peut atteindre 0,045). L'humain moyen décompose l'alcool dans une boisson standard (17 ml d'éthanol) toutes les 90 minutes.

Les femmes ont tendance à avoir un pourcentage de graisse corporelle plus élevé et moins d'eau que les hommes. Dans la même portion de consommation, les femmes auront en moyenne un taux d'alcoolémie plus élevé que les hommes et s'enivreront donc plus rapidement. De plus, les femmes ont également moins d'enzymes antialcooliques dans leur foie. Les hormones affectent également la capacité du corps à traiter l'alcool, de sorte qu'une femme connaîtra un taux d'alcoolémie encore plus élevé si elle boit une portion standard d'alcool juste avant ses règles.

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3. Système alimentaire/digestif

Manger plus est un moyen infaillible de retarder la gueule de bois. Pour les personnes qui ne mangent pas, le point culminant de la plus grande intoxication alcoolique se produit généralement entre 0,5 et 2 heures. Pour quelqu'un qui boit de l'alcool en mangeant, le pic d'alcoolémie ne se produira généralement qu'après 1 à 6 heures.

Le corps donnera automatiquement la priorité à la digestion des aliments et empêchera l'alcool de pénétrer dans l'intestin grêle, où l'absorption est la plus efficace. Une fois que l'alcool est finalement absorbé et pénètre dans le sang, il faut au moins 1 heure pour que le foie le décompose pour être à nouveau excrété par le corps. Mais rappelez-vous, ce n'est pas une excuse pour que vous buviez plus. Vous n'interrompez pas l'absorption d'alcool, vous la retardez simplement pour que votre taux d'alcoolémie n'atteigne pas son maximum aussi rapidement.

3. Origine ethnique

Certains groupes ethniques peuvent ne pas boire autant et sont moins touchés par l'alcool que d'autres groupes ethniques. Les experts soupçonnent que les enzymes qui métabolisent l'alcool peuvent être moins abondantes dans certains groupes, ou qu'elles ont une mutation génétique dans l'enzyme, ce qui entraîne des joues rouges et une fréquence cardiaque rapide, même avec de petites quantités d'alcool.

Pour cette raison, les personnes d'origine chinoise sont beaucoup moins susceptibles de consommer de l'alcool de manière excessive que les Coréens qui ont une culture de la consommation d'alcool plus forte – environ sept pour cent, contre 30 pour cent. Telles sont les conclusions d'une étude publiée dans la revue Psychology of Addictive Behaviors. Les Amérindiens métabolisent également l'alcool beaucoup plus lentement que de nombreuses autres ethnies.

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4. La force de l'alcool consommé

Plus la concentration d'alcool de votre boisson est élevée (10-30 %), plus le processus d'absorption d'alcool dans le corps est rapide.

Lorsque la teneur en alcool est inférieure à 10 %, le tube digestif est un peu « paresseux » pour traiter rapidement l'alcool. Par conséquent, l'absorption d'alcool est plus lente et vous vous enivrez plus facilement. Cependant, des concentrations d'alcool trop élevées (plus de 30 %) ont tendance à irriter les muqueuses du tube digestif, augmentant la production de mucus qui à son tour ralentit l'absorption d'alcool.

5. Temps de consommation

Plus vous buvez rapidement des verres consécutifs, plus votre taux d'alcoolémie augmentera rapidement.

Mais avec le temps, les buveurs réguliers d'alcool peuvent boire davantage sans ressentir le moindre effet enivrant. Même si vous avez arrêté de boire pendant des décennies, vous pourrez toujours boire la même quantité avant d'arrêter sans ressentir aucun effet.

6. Âge

Ironiquement, la force de cette tolérance s'effondrera lentement une fois que vous aurez atteint un âge avancé, sous l'influence de facteurs naturels de vieillissement, tels que la maladie, l'humeur et le niveau de forme physique.

7. Drogues

Bien que traditionnellement consommé sous forme liquide pour les loisirs, l'alcool est tellement prescrit médicalement qu'il ne devrait pas être traité différemment de la prise de deux ordonnances différentes en même temps. Il est important de connaître les interactions médicamenteuses et de consulter un médecin avant de mélanger des médicaments avec de l'alcool.

Des interactions alcool-médicament potentiellement nocives peuvent survenir chez les buveurs légers et chroniques. Si vous prenez des médicaments sur ordonnance ou en vente libre, demandez conseil à votre médecin sur la consommation d'alcool. Sachez que même les médicaments à base de plantes et les suppléments peuvent avoir des interactions indésirables lorsqu'ils sont combinés avec de l'alcool.

8. État du corps

Si vous êtes malade et fatigué, il y a de fortes chances que vous soyez déshydraté. La déshydratation entraînera un nombre d'alcoolémie plus élevé. L'alcool peut multiplier les symptômes de déshydratation et de fatigue. La fatigue et la déshydratation peuvent exacerber les effets enivrants de l'alcool. Lorsque vous n'êtes pas en forme, le foie n'est pas non plus en mesure de travailler de manière optimale pour traiter et/ou éliminer l'alcool du corps, ce qui entraîne une augmentation de la concentration d'alcool dans le sang.

Vous pouvez également prendre des analgésiques, qui peuvent augmenter les effets de la gueule de bois et également risquer de causer d'autres problèmes.